Illustrateur
J’ai connu la musique de The Divine Comedy il y a plus de vingt ans. Elle ne m’a plus quitté depuis. Aujourd’hui encore, je découvre de nouvelles raisons de m’émouvoir de ces chansons dont la richesse me semble infinie. On les écoute comme on regarde un tableau de maître ; touché d’abord de front, puis en prenant du recul, en saisissant les mille détails qui en font une oeuvre d’art.
Comment alors ne pas ressentir une profonde admiration pour son créateur, celui qui, par la note juste, le mot choisi, et l’infini talent, sait toucher et émouvoir ses auditeurs ? Comment ne pas vouloir remercier celui qui, depuis plus de vingt ans, presque seul contre tous les standards de l’industrie musicale, nous offre des chansons intemporelles qui sont autant d’amis réconfortants ?
C’est tout l’objet de cette initiative. Un humble remerciement à Neil Hannon, qui m’a accompagné à travers ses chansons, et dont le parcours m’a profondément inspiré. Un hommage sincère à celui qui, d’une certaine manière, a changé ma vie.
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I discovered the music of The Divine Comedy over twenty years ago. It never left me since. Even today, I find new reasons to be moved by these songs whose richness seems infinite to me. You listen to them as you look at a master painting: first touched with force, then by taking a step back, by grasping the thousand details that make it a work of art.
How then can you not feel a deep admiration for its creator, the one who, with the right note, the chosen word, and an infinite talent knows how to touch and move his listeners? How can you not want to thank the man who, for more than twenty years, almost alone against the music industry standards, has offered us timeless songs that are so many comforting friends?
This is the very purpose of this website. A humble thank you to Neil Hannon, who accompanied me through his songs, and whose career deeply inspired me.
Journaliste Musical (Technikart, Noisey, Gonzaï)
Juillet 1993. Vacances dans le sud avec des amis et ma petite copine. Dans un supermarché de Saint-Jean-de-Luz, j'achète le numéro 48 des Inrockuptibles. Sur la couverture, un Bowie plus classe que jamais me fixe de ses yeux vairons. Mais ce qui m'intrigue rapidement en feuilletant le magazine, c'est autre chose. Une pochette jaune. Celle de Liberation, de The Divine Comedy. Agacé par mes potes et par mademoiselle, je plaque tout et retourne dans ma Bretagne natale. A peine arrivé, je me rends chez un disquaire et me procure Giant Steps des Boo Radleys, Drift de The Apartments... et Liberation, donc. Je ne le sais pas encore mais ce dernier va m'accompagner pendant plusieurs années. J'y reviendrais sans cesse pour essayer d'en percer le secret. Peine perdue. Aujourd'hui encore. Quelques temps plus tard, Promenade croisera ma route. Puis Casanova. Et d'autres. A chaque album ses histoires, à chaque sortie mes histoires. Une rencontre, une rupture, un service militaire, un job d'été, un examen, une fête,...Hannon a longtemps été la bande originale de mon existence. Je ne suis jamais retourné à Saint-Jean-de-Luz, mais je me souviens de ma rencontre avec ma Libération comme si c'était hier. Comment aurais-je pu alors refuser la proposition du talentueux Mathieu Persan de participer à ce bien beau projet ?
Mathieu Persan
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Albert Potiron
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